A propos : Margot Barbier démarche artistique

Démarche artistique

Des femmes au cœur des lignes comme au cœur de leurs lignes de vie.

Margot Barbier

Margot Barbier concentre son travail sur la mise en valeur de la figure féminine dans sa richesse et sa complexité.
Chaque femme est retranscrite comme une subtile architecture au sein d’un plan plus grand : unique mais reliée. Les femmes de l’artiste sont leur propre maître d’œuvre démêlant les fils de leur destin.

L’artiste crée des femmes qui sont des symboles et des invitations à la réalisation et à la libération.
Enchevêtrées ou épurées, les lignes témoignent de l’imbrication de la femme dans son environnement. Elles tissent son contexte sociétal, psychique, physique, familial…
D’un carcan inextricable à la douce libération, chaque femme s’inscrit et avance au cœur de son histoire.
En couleurs ou en noir et blanc, lisse ou texturée, l’artiste associe couleur et matière à la recherche d’instants suspendus, de fragments de personnalité, d’émotions qui affleurent, de rêves qui s’épanouissent …

Le spectateur en s’identifiant émotionnellement aux œuvres par un effet miroir ouvre les portes de l’introspection et plonge dans un voyage intérieur.

A propos ; biographie Margot Barbier artiste peintre et dessinatrice

Biographie

Ligne de vie

Le 08 janvier 1997 est née Margot Barbier.
Bébé branché, star de l’électrocardiogramme ! (chacun son écran, c’est encore un peu tôt pour instagram).
Et c’est peut-être la première rencontre ? Avec les lignes, avec les fils comme prolongement du corps.
Margot grandit un peu comme un tableau de Picasso, rien n’est droit ! Pour tenter de remettre de l’ordre, on l’équipe certains jours presque de la tête aux pieds. Grande lectrice, la petite fille se sent souvent proche des chevaliers en armures de ses romans.
L’aube de l’adolescence voit la fin de l’échafaudage provisoire, il est temps de pousser droit ! Munie d’une structure invisible que Gustave Eiffel n’aurait pas reniée, Margot expérimente déjà le corps comme une architecture complète et complexe.

Perspectives

Margot a 6 ans lorsqu’au détour d’une activité scolaire, elle croise sans le savoir la route d’Andy Wahrol. Un artiste transforme, le temps d’une parenthèse, l’école en factory et apprend aux enfants à réaliser leur premier autoportrait dans un esprit Pop Art.
Margot, à l’image de son autoportrait voit la vie en bleu et en rose !
Elle explore, découvre et invente, au fil des pages qui se tournent, des personnages qui s’épanouissent sur les planches, des notes qui s’envolent et des couleurs qui s’assemblent.
Autant d’expériences qui élargissent l’horizon et tissent la trame des œuvres d’aujourd’hui.
Des limites ? Margot, de son pinceau, les transformera en perspectives.

Tisser une trame

Après la magie de la découverte vient l’apprentissage. A l’instar de nombreux artistes des siècles précédents, celui de Margot va se dérouler au sein d’ateliers d’artistes.

Une approche volontairement classique qui renoue avec des valeurs ancestrales et intemporelles : le savoir-faire et la transmission. Chaque artiste fait de son atelier un lieu unique, riche de sa personnalité et de sa pratique. Un soupçon de mystère y règne toujours…

Dès l’âge de 12 ans, Margot s’initie à la copie des grands maîtres auprès d’Annabelle Lasserre. Annabelle est artiste peintre et restauratrice pour des musées et des particuliers. Auprès d’elle, Margot apprend de nombreuses notions et techniques, de la préparation de l’esquisse jusqu’à la touche finale. L’histoire de l’art est au cœur de l’enseignement d’Annabelle, la jeune artiste aiguise son œil, apprend à reconnaître la touche des peintres et se passionne pour l’histoire des artistes et de leurs œuvres !

C’est toujours dans l’atelier d’Annabelle que Margot découvre le plaisir de transmettre à son tour. Très vite, Annabelle lui confie la responsabilité d’ateliers pour les plus petits.
C’est avec la joie de la transmission chevillée au corps que Margot crée l’atelier de Margoulette en 2015. Un atelier à l’image d’une pièce montée : de l’histoire de l’art pour la base, de la créativité à tous les étages et de la bonne humeur, c’est la cerise sur le gâteau !

Son parcours se poursuit dans l’atelier de Jacques Letrosne, paysagiste aixois auprès de qui elle travaille inlassablement le dessin et la peinture à l’huile ainsi que le modèle vivant pendant cinq ans.

Huit années de pratique théâtrale sous la direction de Raffaëlla Pflueger, commédienne et metteuse en scène, enrichissent son parcours d’artiste en aiguisant son goût pour la mise en scène et la psychologie des personnages.

Tirer les fils

La découverte de l’œuvre « La danseuse du rat mort » de Maurice de Vlaminck marque un tournant majeur dans le travail de Margot Barbier. L’artiste retravaille l’œuvre comme un compositeur crée des variations. (Le regard de cette femme qui l’a accrochée dans un livre déniché par hasard chez un bouquiniste ne la lâchera plus.)
La série créée d’après cette œuvre lui vaut le prix du public dans la catégorie « qualité » lors d’une exposition « Jeunes Talents » au sein d’un espace d’art contemporain à Aix-en-Provence.

Sensible aux valeurs du mouvement Art Résilience , Margot Barbier est encouragée dans son travail par l’une de ses fondatrices, Ksenia Milicevic.
D’Aix-en-Provence à Paris en passant par l’étranger, les œuvres de l’artiste s’exposent également sur leur lieu de création à Venelles. Rien de tel qu’un 
rendez-vous à l’atelier pour découvrir les femmes monochromes et leur créatrice au cours d’un moment privilégié !

Macramé

A l’image de cette discipline qu’elle pratique lorsque les pinceaux sont au repos, Margot aime nouer des liens.
De ses rencontres naissent des projets créatifs et enrichissants.
On y croise une écrivaine aux mille projets, une chineuse de cadres hors-pair, des artistes sans frontières et des lieux enchanteurs !